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Récits et citations : A méditer


Les mots, les maux sont les chuchotements de l'âme. Suspendre le temps en vous échappant à travers la lecture. Faites voyager votre âme, votre conscience ... votre subconscient a tellement de choses à vous dire. Lâcher prise !

Une bande de grenouilles décida d’organiser une course.

L’enjeu était d’être la première à arriver tout en haut d’une très grande tour.

Dès que la nouvelle de la course se répandit dans le village, des tas de grenouilles curieuses se rassemblèrent pour voir et soutenir les concurrentes.

Pleines de courage et de motivation, les candidates se placèrent sur la ligne de départ et commencèrent à grimper.

Mais très vite, les villageoises se mirent à faire des commentaires désobligeants : “Elles n’y arriveront jamais !”, “Elles sont bien trop lentes !”

Au bout de quelques minutes, certaines grimpeuses se sentirent démotivées et quittèrent la course. D’autres succombèrent à la fatigue et préférèrent s’asseoir pour regarder celles qui continuaient.

Les commentaires des villageoises reprirent de plus belle : “Pour qui se prennent-elles, si c’était possible, nous l’aurions déjà fait !” dirent certaines. “On n’a jamais vu pareille sottise, les grenouilles ne sont pas faites pour grimper !” dirent d’autres.

Les petites concurrentes malgré leur courage, commencèrent à mesurer les difficultés de leur projet. Elles quittèrent la course l’une après l’autre.

Toutes. Sauf une.

Elle grimpait lentement, sans relâche, tandis qu’autour d’elle les commentaires se faisaient de plus en plus insistants : « Descends, tu n’y arriveras jamais ! ». « Ce que tu es ridicule ! ».

Pourtant, inlassablement, la petite grenouille continua à avancer.

Après un énorme effort, elle finit par gagner le sommet.

Toutes se précipitèrent autour d’elle pour savoir comment elle avait fait pour réaliser ce que personne au monde n’avait encore jamais fait.

L’une d’entre elles s’approcha pour lui demander sa recette.

C’est alors qu’elle découvrit que la petite championne était sourde…

Un porteur d’eau indien avait deux grandes jarres, suspendues aux 2 extrémités d’une pièce de bois qui épousait la forme de ses épaules. L’une des jarres avait un éclat, et, alors que l’autre jarre conservait parfaitement toutes son eau de source jusqu’à la maison du maître, l’autre jarre perdait presque la moitié de sa précieuse cargaison en cours de route.

Cela dura 2 ans, pendant lesquels, chaque jour, le porteur d’eau ne livrait qu’une jarre et demi d’eau à chacun de ses voyages bien sûr, la jarre parfaite était fière d’elle, puisqu’elle parvenait à remplir sa fonction du début à la fin sans faille. Mais la jarre abîmée avait honte de son imperfection et se sentait déprimée parce qu’elle ne parvenait à accomplir que la moitié de ce dont elle était censée être capable.

Au bout de 2 ans de ce qu’elle considérait comme un échec permanent, la jarre endommagée s’adressa au porteur d’eau, au moment où celui-ci la remplissait à la source. « Je me sens coupable, et je te prie de m’excuser. » « Pourquoi ? » Demanda le porteur d’eau. « De quoi as-tu honte ? » « Je n’ai réussi qu’à porter la moitié de ma cargaison d’eau à notre maître, pendant ces 2 ans, à cause de cet éclat qui fait fuire l’eau. Par ma faute, tu fais tous ces efforts, et, à la fin, tu ne livres à notre maître que la moitié de l’eau.

Tu n’obtiens pas la reconnaissance complète de tes efforts », lui dit la jarre abîmée. Le porteur d’eau fut touché par cette confession, et, plein de compassion, répondit: « Pendant que nous retournons à la maison du maître, je veux que tu regardes les fleurs magnifiques qu’il y a au bord du chemin ». Au fur et à mesure de leur montée sur le chemin, au long de la colline, la vieille jarre vit de magnifiques fleurs baignées de soleil sur les bords du chemin, et cela lui mit du baume au cœur. Mais à la fin du parcours, elle se sentait toujours aussi mal parce qu’elle avait encore perdu la moitié de son eau.

Le porteur d’eau dit à la jarre « T’es-tu rendu compte qu’il n’y avait de belles fleurs que de TON côté, et presque aucune du côté de la jarre parfaite? C’est parce que j’ai toujours su que tu perdais de l’eau, et j’en ai tiré parti. J’ai planté des semences de fleurs de ton coté du chemin, et, chaque jour, tu les as arrosées tout au long du chemin. Pendant 2 ans, j’ai pu grâce à toi cueillir de magnifiques fleurs qui ont décoré la table du maître. Sans toi, jamais je n’aurais pu trouver des fleurs aussi fraîches et gracieuses.

Morale de l’histoire:

Nous avons tous des éclats, des blessures, des défauts. Nous sommes tous des jarres abîmées. Certains d’entre nous sont diminués par la vieillesse, d’autres ne brillent pas par leur intelligence, d’autres trop grands, trop gros ou trop maigres, certains sont chauves, d’autres sont diminués physiquement, mais ce sont les éclats, les défauts en nous qui rendent nos vies intéressantes et exaltantes !

Vous devez prendre les autres tels qu’ils sont, et voir ce qu’il y a de bien et de bon en eux.

Un jour, l’âne d’un fermier tomba dans un puits.

L’animal gémît pitoyablement pendant des heures… et le fermier se demandait que faire.

Finalement, il décida que l’animal était vieux, que le puits devait disparaître de toute façon et que ce n’était pas rentable pour lui de récupérer l’âne. Il a invité tous ses voisins à venir l’aider. Ils ont tous saisi une pelle… et ont commencé a enterrer le puits.

Au début, l’âne réalisant ce qui se produisait se mit à crier terriblement.

Puis, à la stupéfaction de tous, il se tut… Quelques pelletées plus tard, le fermier regardant finalement au fond du puits fût étonné de ce qu’il vît.

Avec chaque pelletée de terre qui tombait sur lui, l’âne faisait quelque chose de stupéfiant.

Il se secouait pour enlever la terre de son dos et montait dessus.

Pendant que les voisins du fermier continuaient à pelleter de la terre sur l’animal, lui se secouait et montait dessus…

Bientôt, chacun fut stupéfié de voir que l’âne sortit hors du puits et se mit à trotter !

Conclusion : La vie va essayer de vous engloutir de toutes sortes d’ordures et de difficultés.

Le truc pour se sortir du trou est de se secouer pour avancer. Chacun de nos ennuis est une pierre qui permet de progresser.

Nous pouvons sortir des puits les plus profonds en n’arrêtant jamais…

( ... )

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